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Voirie

  • Le casse-tête des non-voyants  pour se déplacer 

    Ils ont des feux sonores mais, à juste titre, suggèrent des améliorations. Dans le boulonnais, aucun feu sonore.....

    Il y a une concertation en amont des projets d'aménagement. A Boulogne, on nous demande d'admirer les projets une fois ceux-ci réalisés.

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    PAGES LOCALES   20/02/2024
    HANDICAP 
    Le casse-tête des non-voyants  pour se déplacer 
    MARGAUX CROIZON

    Non-voyant traversant la chaussée

    Patrick Jeanrat se rend quotidiennement à pied à Mézières, là où il travaille. M.C


    Charleville-Mézières L’association Valentin Haüy vient en aide aux personnes aveugles et malvoyantes.
    Ses bénévoles alertent sur la difficulté pour les personnes déficientes visuelles de circuler dans les rues. 
       
    Alain Duchemin ne sort jamais sans sa petite télécommande verte. Il l’actionne quand il arrive à proximité d’un passage piéton. « Rouge piéton, Boulevard de Béthune », indique alors le haut-parleur du feu. Alain est malvoyant, ce dispositif l’aide à se déplacer en ville : « Ça nous permet de circuler librement et en autonomie. » Les feux tricolores sonorisés sont une aide pour les personnes aveugles et malvoyantes afin de s’orienter dans les rues de la ville. Cela leur permet également d’être informés si le feu est rouge ou vert afin de traverser en toute sécurité. Sauf que plusieurs défaillances compliquent leurs trajets dans Charleville-Mézières. Alain Duchemin est bénévole à l’association Valentin Haüy, qui vient en aide aux personnes déficientes visuelles. L’année dernière, il a fait l’inventaire des feux sonorisés défaillants avec Patrick Jeanrat, non-voyant, également bénévole de l’association.


    Le principal défaut relevé par les deux Carolomacériens est la mauvaise qualité des couloirs sonores. Quand une personne aveugle ou malvoyante traverse, le haut-parleur du feu opposé la guide dans sa trajectoire.

    Mais dans la majorité des cas, le volume n’est pas assez fort pour aider la personne à se diriger : « Normalement, dès qu’on met le pied sur la chaussée, on doit tout de suite avoir la sonorité du feu d’en face pour se guider à l’oreille », précise Patrick Jeanrat. « Là, on l’entend quand on arrive dessus », constate-t-il à chaque traversée dans le secteur Mézières. Une défaillance bénigne lors d’une ligne droite, mais beaucoup plus problématique lors d’une traversée en oblique : « On peut vite dévier et se mettre en danger », alerte le bénévole.


    S’ajoute aussi la difficile cohabitation avec les vélos et les trottinettes. Dans plusieurs endroits de la ville, comme sur l’avenue d’Arches, la limite entre la piste cyclable et la partie piétonne n’est pas détectable à la canne. « On ne va jamais tout à fait droit même avec la canne, il faudrait qu’on puisse sentir si on passe sur la partie vélo », explique Patrick Jeanrat. Sur la même avenue, un feu n’annonce pas la présence d’un îlot central qui indique une traversée en deux temps : « Ce sont des choses qui doivent être signalées. Un non-voyant, plus il a d’informations, mieux c’est pour son déplacement », insiste-t-il.


    Un autre problème pointé par l’association Valentin Haüy est l’absence de balises sonores à l’entrée des établissements. Grâce à leur télécommande, les personnes aveugles et malvoyantes peuvent déclencher un haut-parleur qui les guide vers l’entrée du bâtiment : « Ce genre d’installation, ça simplifie la vie au quotidien », explique Alain Duchemin. Selon lui, seulement deux boîtiers seraient installés à Charleville-Mézières : à la Maison départementale des personnes handicapées des Ardennes et devant Sephora. Cendrina Brisse assure que la mairie est en train de travailler sur l’équipement des établissements publics. La conseillère municipale chargée de l’inclusion des personnes handicapées, affirme être au courant de ces problèmes : « On a déjà fait un grand travail sur les feux sonores. On a augmenté le volume, reparamétré les informations pour éviter les erreurs. » La conseillère municipale reconnaît tout de même qu’il reste des choses à améliorer : « Il y a encore des corrections à faire sur certains feux. »


    TRAVAILLER EN AMONT AVEC LES ASSOCIATIONS


    « À chaque nouveau projet de travaux, les personnes en situation de handicap sont prises en compte », affirme Cendrina Brisse. Mais pour Alain Duchemin et Patrick Jeanrat, les revendications des associations ne sont pas suffisamment écoutées et « le problème, c’est qu’on est toujours mis devant le fait accompli », déplore Alain Duchemin.


    Le bénévole réclame une implication plus importante des associations dans les projets d’accessibilité de la voirie. « Notre souhait, c’est d’accompagner la mairie et proposer des pistes d’améliorations », déclare-t-il avant de rappeler que « tout le monde devrait avoir le droit de circuler en toute liberté ».

  • Accessibilité du Centre Leclerc : le quatrième pouvoir....

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    Si certains d'entre les lecteurs ne connaissent pas encore le sujet qui traîne depuis 10 ans... lisez d'abord cet article....

    Une première fissure dans la chape de plomb posée par les décideurs pour étouffer le problème est apparue quand madame la Présidente de la CIA nous  a indiqué en Décembre 2022 prendre en charge ce problème.

    Plus récemment, à la lecture de notre rapport d'activité, 2022, un journaliste de la Semaine dans le Boulonnais a choisi de développer ce sujet. Les médias constituant le quatrième pouvoir après le législatif, l'éxécutif et le judiciaire, peut-être les perspectives de voir une solution, même provisoire vont-elles s'accroître ?

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    A suivre.....

  • Mission impossible : rejoindre le centre Damrémont depuis la gare de Boulogne-Ville

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    J'invite les usagers de fauteuil roulant souhaitant rejoindre le palais des sports Damrémont depuis la gare de Boulogne-Ville à rechercher sur Google Maps un itinéraire piéton. Ils n'en croiront pas leurs yeux : le trajet le plus rapide proposé fait 1.9km, soit 24 minutes ; il fait traverser la Liane au Pont-Marguet.

    Bien sûr, ils croiront à une erreur et s'engageront sur le viaduc Jean-Jacques Rousseau, en utilisant évidemment le trottoir de gauche car ils savent que depuis la suppression de la bretelle vers Damrémont, on ne peut plus traverser la chaussée avant la jonction avec la D119.....

    Dommage pour eux : Google avait raison !!!! A moins de rouler sur la chaussée, ils ne peuvent passer de la rive droite à la rive gauche de la Liane en empruntant ce viaduc. Sauf à remonter jusqu'à la D119 par le trottoir de droite, puis revenir jusqu'à la bretelle vers le boulevard industriel... et emprunter un trottoir non carrossable.

    Les personnes en situation de handicap qui ont tenté de rejoindre notre stand pour l'Asso des Berges depuis les espaces de convivialité situés vers le pont SNCF, et en particulier toux ceux qui avaient des difficultés motrices, en savent quelque chose et ont du renoncer à ce périple.

    Nous avons rédigé ce courrier pour que nos élus puissent découvrir ce problème et y remédier.

    MaJ du 27/02/2023 : monsieur le Maire de Boulogne a transmis le courrier aux services, qui ne manqueront pas de nous tenir informés.