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Voirie - Page 5

  • Assemblée Générale du 16/09/2020

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    Comme suite à notre assemblée générale du 16 septembre, le journaliste qui a assisté à la réunion a fait paraître dans l'édition du 23 septembre le bilan suivant de nos actions principales. Cliquez sur l'image de l'article pour accéder à un texte lisible, et n'hésitez pas à l'agrandir par la loupe encadrant le symbole + !

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    En outre, il nous cite également à deux reprises dans le même journal ; d'une part dans l'article relatif aux travaux du thêatre municipal et ses architectes, d'autre part en brève.

    Nous espérons que ces articles sont de bon augure dans les discussions à venir avec les décideurs concernant la promotion des commerçants et gestionnaires d'ERP qui ont fait l'effort d'améliorer l'accessibilité de leur établissement !

     

     

     

     

     

     

  • Lettre au Père Noël

    Cher Père Noël,

    Bien que notre lettre de 2013 soit malgré votre réponse restée en partie vaine car les panneaux de toutes les places PMR n’ont pas encore été changés à ce jour (l’accessibilité n’étant pas une priorité pour certains de nos élus), nous faisons encore une fois appel à vous pour tout autre chose mais qui concerne également l’accessibilité sur la commune de Carvin.

    Voilà alors que de notre côté il nous faut attendre au minimum 6 mois pour la prise en considération (pas l’exécution) d’une demande pour faciliter le déplacement des personnes à mobilité réduite (6 mois par exemple de réclamations pour ne serait ce qu’apposer une affiche avec un numéro de téléphone à l’entrée d’un bâtiment pour demander de l’aide pour y pénétrer), là cette année il a fallut moins de 15 jours de délai pour rendre impraticable l’intérieur du stade Cordier en implantant une couche de plus de 4 cm de graviers sur les allées piétonnes à le demande d’un responsable sportif (qui ne demandait qu’à ce que l’on rebouche les ornières)  de ce fait les fauteuils roulants s’enfoncent et restent bloqués même les personnes ayant des difficultés pour se déplacer à pieds ont des problèmes. D’autre part au stade il y a le club de tir sportif (seul club affilié à notre connaissance au handisport dans notre commune) des travaux de rénovations et de mise aux normes ont lieu mais ils durent, ils durent …. Bref actuellement il n’y a pas de chauffage dans la salle pourtant fréquentée par les adhérents dont des personnes en situation de handicap.

    Notre demande est la suivante : Pouvez vous faire en sorte que l’on enlève au plus vite ces 4 cm de graviers (nous l’avons demandé depuis plus de 6 mois mais en vain jusque maintenant) et surtout que le chauffage soit remis ? Cela devient urgent d’autant plus que le Week end prochain va avoir lieu une manifestation en faveur du Téléthon à cet endroit, cela ferait un peu tâche n’est ce pas si les personnes handicapées ne peuvent pas y participer non ?

    Nous comprenons que au vu de votre grand âge nous ne vous rappelez pas de nos précédent courrier ni de votre réponse, c’est pour cela que nous vous joignons les copies de ceux-ci mais sachez que si cela vous intéresse dans notre commune il y a des ateliers mémoires pour vous aider (rires !)

    Merci d’avance pour avoir pris le temps de lire notre lettre, nous espérons que vous pourrez faire quelque chose mais surtout ne stationnez pas votre traineau à l’intérieur du stade Cordier vous risqueriez de rester bloquer et de prendre du retard pour livrer les cadeaux aux Carvinoises et Carvinois de tout âge !

    Bon courage Père Noël.

    Pascaline et Dominique

  • Bloquée chez elle

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    Handicap

    A cause d’une voirie délabrée, elle est bloquée dans sa maison

    Il y a un an, Mandy, en fauteuil, emménageait dans une maison de plain-pied. Mais la route devant chez elle est impraticable et elle ne peut pas atteindre sa boîte aux lettres.


    Par Nord Littoral | Publié le 08/12/2019

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    Il y a des concessions que Mandy Boulanger n’est pas prête à faire. En fauteuil, cette maman qui travaille à Calais ne met jamais son handicap en avant. Mais l’état de la rue dans laquelle elle et sa famille se sont installées il y a un an la met hors d’elle. « Nous cherchions une maison avec trois chambres depuis six ans. Quand Terre d’Opale Habitat nous a parlé de la construction de maisons adaptées aux personnes à mobilité réduite on s’est vite positionné dessus » raconte la Coulonnoise d’adoption, qui se rappelle un processus long et difficile qui n’aurait pas été possible sans le soutien du maire de Coulogne, puisque le couple ne vivait alors pas dans la commune. « Monsieur Fauquet a appuyé notre dossier et je l’en remercie encore. »

    Des maisons très rares

    Au bout de l’impasse du Tennis, à Préville-Trou Gai, les deux maisons neuves sont munies de rampes d’accès. En tout, il y en a quatre. Ces maisons accessibles aux personnes à mobilité réduite sont très rares. « Ce sont les seules de TOH dans toute l’agglomération, sinon il s’agit toujours d’appartements », poursuit la jeune femme qui évoque les étages ou les portes trop étroites des maisons plus anciennes comme conditions rédhibitoires à l’accès au logement.

    Ce projet est né d’une volonté conjointe du bailleur et du maire de Coulogne. Et pourtant, Mandy appelle aujourd’hui les élus à prendre leurs responsabilités. « Quand on a visité la maison, la route n’était pas praticable. Même par temps sec, je ne pouvais pas rouler seule. » Ce jeudi il a plu, des flaques font la largeur de la route et des cailloux et des graviers recouvrent le chemin. « Mais TOH nous a alors dit qu’il y avait un accord avec la mairie et qu’elle allait être faite » se rappelle Mandy, qui a aussi la mauvaise surprise de trouver une baignoire à la place d’une douche italienne. « Je n’étais pas convaincue que la route serait refaite, j’ai hésité. Mais à mobilité réduite on n’a pas 40 000 solutions. »
    « J’ai hésité. Mais à mobilité réduite, on n’a pas 40 000 solutions. »
    Le contrat de location est donc signé en novembre. L’hiver passe. « Avec la pluie, la boue, les trous et les gravillons, c’était totalement impraticable. Je ne peux pas sortir seule, je ne peux même pas accéder à ma boîte aux lettres. » Puis la bataille de la route commence. « Assez vite on a appelé la mairie. On nous a dit : ça va être fait, on est conscient du problème. Il faut faire des études car c’est une route qui n’a jamais existé, ça va prendre un peu de temps mais ça sera fait. »

    Promesse non tenue ?

    Mandy sollicite donc un entretien avec Alain Fauquet. « Il me dit qu’il a le budget et que ce sera fait à la fin de l’été. Je ressors satisfaite. » Les feuilles jaunes et rouges commencent à tapisser les chemins qu’aucun engin n’est intervenu. « J’ai rappelé. J’ai eu le chef des services des travaux de la mairie qui avait un autre discours ; il me dit que ça va être beaucoup plus long que prévu, que le budget est beaucoup plus conséquent. Que ce sera fait dans un ou deux ans… » Une douche froide. Lors d’un entretien avec Alain Fauquet il y a un mois, « il m’a dit qu’il n’avait pas de délai à me donner que c’était des travaux d’ampleur. »
    Alain Fauquet, très énervé par la démarche, assure que plusieurs devis ont été étudiés. « Ce sera fait ! Mais c’est en fonction du calendrier. On doit attendre les conditions climatiques favorables. ça peut commencer la semaine prochaine. On a le budget, tout est prêt » a répété le maire qui n’apprécie par la démarche de Mandy.
    « C’est un procès d’intention ! Ce sera fait, on a le budget ! »
    « C’est un procès d’intention ! Dans la commune tous les bâtiments publics sont munis de rampe, je suis le seul à avoir eu le projet de ces maisons, Je n’apprécie pas du tout. Il ne faut pas oublier que nous sommes en période pré électorale ! »

    Un calendrier qui préoccupe tout le monde

    Un calendrier qui préoccupe beaucoup Mandy. « Ce ne sera pas fait cet hiver et en mars c’est les élections. Ce qui me fait peur c’est qu’on a obtenu un accord de ce maire ; que se passera-t-il s’il n’est pas réélu ? Il faudra tout recommencer depuis le début. »
    En attendant « cette femme ne peut pas sortir de chez elle, c’est dingue » poursuit une voisine qui a une maison dans l’impasse. « On est là depuis quatre ans et à cette époque on nous avait dit que la route serait faite. Puis ces maisons ont été construites donc on a compris que ça ne serait pas fait le temps que des engins de chantier passeraient. » Voilà plus d’un an que dernières maisons sont habitées. Il y a quelques semaines, des « énormes trous » ont été bouchés avec du bitume. « Mon mari est allé trois quatre fois à la mairie avec des photos de la route. On lui dit toujours que ça va être fait. »

    Amélie Soirant