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Voirie

  • Pétition pour l'accessibilité de la voirie et des trottoirs

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    Membre fondateur du Collectif "Place aux piétons"
    Membre du Conseil National de la Sécurité Routière
    Membre de la galaxie "Mobilité réduite"
    Membre de la Fédération Internationale des Piétons
     
    A l’occasion de la semaine européenne de la mobilité et dans la perspective des 20 ans de la loi n°2005-102 votée le 11 février 2005 dite loi « Handicap » qui devait renforcer les obligations de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics, 60 Millions de Piétons lance une pétition nationale à l’attention de nos parlementaires.
    Pour les personnes en situation de handicap comme pour tous les piétons, c'est toujours le parcours du combattant : trottoirs inexistants, trop étroits, défoncés, encombrés (poubelles, poteaux, panneaux ...) ou occupés (véhicules en stationnement, terrasses, pistes cyclables, chantiers ...).
    Les quelques prescriptions techniques minimales obligatoires comme « laisser libre de tout obstacle un cheminement piéton d'au moins 140 cm » sont loin d'être respectées, même lors de travaux neufs de voirie.
    Au regard des autres pays de l’Union européenne, la France a un retard conséquent en matière d’accessibilité. L’enquête que l’association a menée l’année dernière, avec le soutien de la délégation ministérielle à l’accessibilité, atteste de ce retard. Les Jeux paralympiques ont ravivé la prise de conscience de le combler le plus rapidement possible.
    Il revient, maintenant, aux parlementaires de donner un nouvel élan à la loi de 2005 pour rendre accessible véritablement et rapidement la voirie et en priorité nos trottoirs.
    A cette fin, l’association propose dans cette pétition, quatre mesures à caractère législatif pour obtenir rapidement de réelles avancées dans nos villes et nos campagnes. 
    Lire  et signer la pétition

    Pierre Leflon
    Correspondant local de 60 millions de piétons

  • Eurêka *

    Allocution de monsieur Macron en CNH.png

    Pourquoi ne sommes nous pas entendus ni même écoutés dans les commissions accessibilité ?

    Pourquoi si peu d'établissements sont accessibles à Boulogne comme partout, alors que les échéances de la loi de 2015, qui prolongeait de 9 ans celles de la loi de 2005 sont fixées au 27/09/2024 pour la fin de la mise en accessibilité de la France (ERP, transport, ...) ?

    Pourquoi les collectivités nous présentent des planning de mise en accessibilité au delà de leur agenda de mise en accessibilité, et même au delà de cette échéance ultime, sans même demander comme elles pourraient le faire la prolongation de celui-ci ?

    La réponse est simple même si le coupable bafouille pour l'annoncer : elle tient en 23 secondes et la voici.

    * J'ai trouvé (comme l'a dit Archimède)

  • Le casse-tête des non-voyants  pour se déplacer 

    Ils ont des feux sonores mais, à juste titre, suggèrent des améliorations. Dans le boulonnais, aucun feu sonore.....

    Il y a une concertation en amont des projets d'aménagement. A Boulogne, on nous demande d'admirer les projets une fois ceux-ci réalisés.

    Logo du journal l'Ardennais

    PAGES LOCALES   20/02/2024
    HANDICAP 
    Le casse-tête des non-voyants  pour se déplacer 
    MARGAUX CROIZON

    Non-voyant traversant la chaussée

    Patrick Jeanrat se rend quotidiennement à pied à Mézières, là où il travaille. M.C


    Charleville-Mézières L’association Valentin Haüy vient en aide aux personnes aveugles et malvoyantes.
    Ses bénévoles alertent sur la difficulté pour les personnes déficientes visuelles de circuler dans les rues. 
       
    Alain Duchemin ne sort jamais sans sa petite télécommande verte. Il l’actionne quand il arrive à proximité d’un passage piéton. « Rouge piéton, Boulevard de Béthune », indique alors le haut-parleur du feu. Alain est malvoyant, ce dispositif l’aide à se déplacer en ville : « Ça nous permet de circuler librement et en autonomie. » Les feux tricolores sonorisés sont une aide pour les personnes aveugles et malvoyantes afin de s’orienter dans les rues de la ville. Cela leur permet également d’être informés si le feu est rouge ou vert afin de traverser en toute sécurité. Sauf que plusieurs défaillances compliquent leurs trajets dans Charleville-Mézières. Alain Duchemin est bénévole à l’association Valentin Haüy, qui vient en aide aux personnes déficientes visuelles. L’année dernière, il a fait l’inventaire des feux sonorisés défaillants avec Patrick Jeanrat, non-voyant, également bénévole de l’association.


    Le principal défaut relevé par les deux Carolomacériens est la mauvaise qualité des couloirs sonores. Quand une personne aveugle ou malvoyante traverse, le haut-parleur du feu opposé la guide dans sa trajectoire.

    Mais dans la majorité des cas, le volume n’est pas assez fort pour aider la personne à se diriger : « Normalement, dès qu’on met le pied sur la chaussée, on doit tout de suite avoir la sonorité du feu d’en face pour se guider à l’oreille », précise Patrick Jeanrat. « Là, on l’entend quand on arrive dessus », constate-t-il à chaque traversée dans le secteur Mézières. Une défaillance bénigne lors d’une ligne droite, mais beaucoup plus problématique lors d’une traversée en oblique : « On peut vite dévier et se mettre en danger », alerte le bénévole.


    S’ajoute aussi la difficile cohabitation avec les vélos et les trottinettes. Dans plusieurs endroits de la ville, comme sur l’avenue d’Arches, la limite entre la piste cyclable et la partie piétonne n’est pas détectable à la canne. « On ne va jamais tout à fait droit même avec la canne, il faudrait qu’on puisse sentir si on passe sur la partie vélo », explique Patrick Jeanrat. Sur la même avenue, un feu n’annonce pas la présence d’un îlot central qui indique une traversée en deux temps : « Ce sont des choses qui doivent être signalées. Un non-voyant, plus il a d’informations, mieux c’est pour son déplacement », insiste-t-il.


    Un autre problème pointé par l’association Valentin Haüy est l’absence de balises sonores à l’entrée des établissements. Grâce à leur télécommande, les personnes aveugles et malvoyantes peuvent déclencher un haut-parleur qui les guide vers l’entrée du bâtiment : « Ce genre d’installation, ça simplifie la vie au quotidien », explique Alain Duchemin. Selon lui, seulement deux boîtiers seraient installés à Charleville-Mézières : à la Maison départementale des personnes handicapées des Ardennes et devant Sephora. Cendrina Brisse assure que la mairie est en train de travailler sur l’équipement des établissements publics. La conseillère municipale chargée de l’inclusion des personnes handicapées, affirme être au courant de ces problèmes : « On a déjà fait un grand travail sur les feux sonores. On a augmenté le volume, reparamétré les informations pour éviter les erreurs. » La conseillère municipale reconnaît tout de même qu’il reste des choses à améliorer : « Il y a encore des corrections à faire sur certains feux. »


    TRAVAILLER EN AMONT AVEC LES ASSOCIATIONS


    « À chaque nouveau projet de travaux, les personnes en situation de handicap sont prises en compte », affirme Cendrina Brisse. Mais pour Alain Duchemin et Patrick Jeanrat, les revendications des associations ne sont pas suffisamment écoutées et « le problème, c’est qu’on est toujours mis devant le fait accompli », déplore Alain Duchemin.


    Le bénévole réclame une implication plus importante des associations dans les projets d’accessibilité de la voirie. « Notre souhait, c’est d’accompagner la mairie et proposer des pistes d’améliorations », déclare-t-il avant de rappeler que « tout le monde devrait avoir le droit de circuler en toute liberté ».