Le roman de l'ascenseur : suite ou fin ?

Pour réaliser l'article paru dans la Voix du Nord le 08/04/2018, que l'on trouve sur notre site, la journaliste avait choisi d'illustrer l'accessibilité de la mairie de Boulogne, signalée dans les documents transmis par les services techniques, en invitant Christelle à visiter la salle des mariages, au premier étage. En effet, Christelle n'avait eu droit à l'époque qu'à une cérémonie devant les toilettes du rez de chaussée, le magnifique escalier monumental n'étant pas praticable par son fauteuil...
Les deux premiers mètres du périple dans le nouvel ascenseur se sont bien déroulés... mais il s'est ensuite bloqué en plein vol ! Rassurée par la présence à bord de son assistante, qui pouvait mettre en service son respirateur, Christelle n'a pas paniqué en attendant l'arrivée des secours...mais a juré qu'on ne l'y reprendrait plus. Les services techniques ont précisé que le problème venait de la présence simultanée de son assistante ; bizarre pour un ascenseur avec une charge utile de 400kg !!!

Lors de notre réunion du 18/09 à la mairie, notre interlocutrice s'est montrée surprise et sceptique à la relation de cette aventure, qu'elle ignorait. Confiant devant l'état de l'appareil, Stéphane a accepté de servir de cobaye, et d'effectuer le voyage sans son assistant puisque le problème venait paraît-il de là.... Devinez la suite : deux mètres plus haut, panne de l'engin. Mais cette fois, personne n'était là pour actionner le respirateur ; panique à bord et dans les couloirs de la mairie ; son assistant était pour sa part bloqué par les agents zélés qui prétendaient le déloger de la place PMR, en raison d'une cérémonie qui s'y déroulait deux heures plus tard. Finalement, une clé de déverrouillage et un parapluie ont permis de redémarrer l'ascenseur en le pilotant depuis le sol....

On nous a promis que les procédures étaient maintenant blindées pour éviter pareil désagrément ; mais trouverons-nous un cobaye volontaire pour les valider ?????

O Goût du jour

Ô goût du jour est un restaurant "ouvrier", situé à Outreau. Certains membres de l'association utilisent cet établissement pour des repas de groupe UDMHB incluant des personnes à mobilité réduite.

Mais l'entrée de ce restaurant n'est pas praticable pour les personnes en fauteuil roulant, et il ne dispose pas de toilettes accessibles. Contrairement au propriétaire du restaurant de la place Dalton, cité dans nos pages, le gérant d'Ô Goût du jour est, lui,  désireux de rendre son établissement accessible. Avec un peu de bonne volonté de chacun, l'accès à l'établissement se fait par l'arrière ; par contre, le problème des sanitaires n'a aujourd'hui pas de palliatif. Il nous a présenté plusieurs possibilités plus ou moins onéreuses selon la solution qui serait retenue par le propriétaire, qui se trouve être la CAB.

Nous avons adressé à la CAB un courrier le 24/08/2018 ; nous avons appris qu'une réunion avec Madame le Maire d'Outreau, Monsieur le Président de la CAB et le gérant du restaurant s'était tenue début Septembre, et que le gérant du restaurant était aujourd'hui dans l'attente de choix et de mise en œuvre d'une solution.

Nous souhaitons vivement qu'une suite positive puisse être donnée à ces démarches.

Quel gâchis...

Il y a déjà quelques mois, la mairie de Boulogne a publié sur son site la carte des emplacements réservés de Boulogne sur Mer. Une excellente mesure, que nous avions réclamée, la précédente mise à jour de cette carte datant de 2011 ; cette publication aurait d'ailleurs mérité d'avantage de publicité.

Pour que cet outil soit vraiment une référence, nous avons testé la quasi totalité des places répertoriées et diffusé nos remarques à la mairie dès le mois de mars .... en vain (ce lien vous permet d'atteindre notre synthèse). Nous avons ainsi signalé des places fantômes (sur le parking Lumière, en centre-ville, sur le quai Gambetta et devant Nausicaa, ....), des places non accessibles à certains véhicules aménagés (restriction de hauteur), des places non repérées in-situ, mais aussi en zone résidentielle des places réservées non repérées sur le plan.

Huit mois après : RIEN. Malgré nos relances régulières, aucun accusé de réception de notre envoi, aucune demande d'éclaircissement de nos remarques, aucune correction des erreurs.

Quel gâchis, alors que l'essentiel du travail était fait !